Un don généreux provenant des étudiants du Collège Charlemagne

En février dernier, des étudiants de niveau secondaire, du Collège Charlemagne, à Pierrefonds au Canada, ont décidé de faire une journée sans-uniforme afin d’amasser des fonds pour les familles syriennes, qui arrivent à Montréal, et pour aider à payer les frais de scolarité d’enfants rwandais vivant près du INZU Lodge.

IMG_6901_1

IMG_6948_1Les étudiants du Collège Charlemagne

C’est donc la somme de 560 000 Frw (plus de 1 000$ canadiens) qui ont été remis à 6 enfants rwandais, de niveau secondaire, vivant dans le village Rurembo, près du INZU Lodge. L’argent servira à payer les frais de scolarité pour une année, ainsi que toutes les fournitures scolaires qu’ils ont besoin. Au nom de ces enfants et de leurs familles, INZU Lodge aimerait remercier tous ceux qui ont participé à ce projet.

IMG-20160330-WA0000Les 6 étudiants rwandais qui ont bénéficié du généreux don.

3 commentaires sur « Un don généreux provenant des étudiants du Collège Charlemagne »

  1. Oui, un bon geste de la part de ces jeunes du Collège Charlemagne.

    Mais il serait bon aussi de s’évertuer, autant du côté rwandais que du côté canadien, à trouver ce que les jeunes de Rurembo pourrait donner en retour à leurs « amis » du Collège Charlemagne.

    Pas drôle, pour les jeunes Rwandais, d’être toujours, uniquement, du côté récipiendaire!! On doit sûrement avoir aussi quelque chose à partager; car, avant la mort, nul sur cette terre n’est si définitivement démuni…

  2. Bonjour,

    Je crois comprendre ce que vous voulez dire et surtout je suis d’accord. Par contre, les jeunes du village de Rurembo ont déjà donné…

    Car pour moi, faire un don est également un échange, un partage. Autant au niveau culturel que personnel. Il n’y a pas nécessairement de donateur et de récipiendaire. En échange, les élèves du collège ont reçu un immense sentiment de fierté! Ils ont aussi découvert un pays qu’ils connaissaient peu, ou mal. Ils ont découvert des jeunes de leur âge, à la fois pareils et si différents. Ils ont rencontré une nouvelle culture. Pour moi, d’une certaine façon, les élèves de Charlemagne ont reçu autant que les Rwandais.

    Parce que j’ai toujours cru qu’aider les autres c’est prendre soin de soi, il s’agit ici d’un partage commun entre des jeunes de 2 différentes communautés.

  3. Très heureux que vous ayez dévoilé ces aspects non monétaires de l’échange! Il y a aussi l’aspect de l’ampleur, et le sens, de l’abnégation…De quoi est-ce que je me prive, pour le ‘donner’ à l’autre? Et surtout, qu’est-ce je reçois ou recevrai en échange, en termes de valeur supérieure ou au moins équivalente? C’était cela l’échange dans l’Afrique, dans le Rwanda, dans le monde d’autrefois, avant la monétarisation de l’humanité…

    Dans une culture hautement marchande, basée essentiellement sur l’échange de monnaie, ces aspects non monnayables sont, hélas, souvent négligés et… ignorés. Pourtant si profonds, et si utiles à tous les niveaux de nos relations humaines!

    Y aurait-il moyen, désormais, dans une démarche pédagogique, de systématiquement rehausser aussi tous ces autres dimensions de l’échange, à chaque prochaine occasion du transfert d’argent ou d’autres biens matériels? À part les 1000$ CAN transférés, les deux groupes d’élèves sur les deux continents, sont-ils bien conscients de la valeur, de l’ampleur, et de tous les effets psycho-sociaux de ce qu’ils ont reçu, et de ce qu’ils ont donné respectivement??

Laisser un commentaire